L'avenir appartient à l'Eglise qui aura les portes les plus larges

Publié le 13 Octobre 2012

Nota avant toute lecture : Ce texte peut être difficile à lire et sérieux, afin d'en faciliter la lecture et permettre des pauses salutaires, nous avons intercalé des bédés d'Edmond Prochain... N'hésitez pas, si le texte vous semble trop long à mettre un marque-ta-page et à y revenir plus tard...

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Alphonse Karr doit se retourner dans sa tombe s'il entend l'interprétation que nous faisons de sa citation : "Normal, les gens sont de plus en plus gros, alors il faut des portes de plus en plus grandes"...


Faut-il aller à l'église pour croire ou croire pour aller à l'église ? C'est un peu l'histoire de l'oeuf et de la poule (quoique tout le monde sache que l'oeuf a été le premier...) Puis-je vivre ma foi sans l'Eglise ? Cette fois-ci elle a pris du galon, puisqu'elle a pris un E majuscule au début de son nom. Du même nom, en fonction de la typographie, nous ne parlons pas de la même chose.

Je peux entrer dans une église sans croire, comme un touriste à Notre Dame entre les marchands du temple qui me proposent leurs pièces souvenirs. Et peut-être, entre ces murs si hauts, au détour d'un pilier une petite lumière me fera découvrir l'Eglise. Cette Eglise qui, quand je crois, me nourrit, m'invite à penser plus loin. A penser plus loin que le fondateur et incontournable dimanche matin de l'Eucharistie.

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Nous sommes l'Eglise. Et pas l'Eglise de demain, l'Eglise d'aujourd'hui, celle qui bouge et sourit. Par notre présence nous y avons tous notre place, même si parfois nous pensons ne pas avoir assez de rides ; nous sommes tous des pierres de cette Eglise qui n'existe pas sans nous. Chacun y est important aux yeux de Dieu et aux yeux de l'autre ; quelqu'un de spécial et irremplaçable.

Dans les villes et villages, les clochers des églises sont des repères pour tous, des lieux de rendez-vous. L'Eglise, elle aussi, est un repère pour nous croyants, un lieu de rencontre et de rendez-vous, on y retrouve nos amis, nos frères. Nous sommes un peuple, une grande famille, toujours accueillante. Nous nous entraidons, c'est normal. Et nous sommes aussi au service des autres. L'Eglise n'a pas le monopole du coeur (citation reprise à quelqu'un d'autre encore...), mais beaucoup de croyants se mettent au service de l'autre et ont un regard bienveillant. Christ se met à notre service en nous lavant les pieds, nous y sommes tous appelés bien que ce soit difficile...

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Bon, nous sommes loins d'avoir tout dit ! C'est sûr. Parce que l'Eglise est-elle ouverte même si sur certains sujets plus ou moins d'actualité elle semble s'arc-bouter (Sens : Prendre un appui ferme pour fournir un effort de poussée ou de résistance, voir : s'appuyer) sur ses positions qui peuvent paraître rétrogrades ; même si nous nous évertuons (sens : Se donner de la peine, faire des efforts, voir : s'efforcer) à pointer du doigt ce qui semblent être les anachronismes de l'Eglise ?

 

Jeudi, nous fêtions les 50 ans du concile Vatican II, grande révolution dans l'Eglise Catholique. Aujourd'hui nous sommes tous invités à prendre nos responsabilités dans cette Eglise qui nous ressemble. A la bâtir dans nos coeurs et nos communautés sur des bases solides.

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Alphonse Karr avait raison, aux portes de nos églises il n'y a pas de videurs, nous sommes tous invités à entrer, et rester. Tant que nous témoignerons de notre foi, notre Eglise sera l'avenir.

Rédigé par Fañch

Publié dans #Le coin des Sacrements

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F
<br /> Les bédés viennent du blog d'Edmond Prochain, blogueur catho et impertinent. A découvrir http://aep-saint-omer.over-blog.com/article-le-blogue-d-edmond-prochain-86707031.html<br /> <br /> <br />  <br />
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