En route... pour Belval (épisode premier)
Publié le 28 Mars 2010
Moi, au départ, eh bah je voulais pas venir, en fait j'avais plein de raison,s mai spas les mêmes que l'an dernier, le cours de flûte et le kayak... En fait je me
disais que
1. Ca allait être la même chose que l'an dernier.
2. Les grands bah ils venaient pas nombreux alors ça allait être moins fun
3. J'avais plein de devoirs
4. On nous avait dit que le week-end durerait une heure de moins, puisque on changeait d'heure...
Et puis mes amies elles m'ont super motivée en sortant de l'aumônerie l'autre soir, alors... j'y suis allée !
On a pris la route samedi matin, à 11 heures, comme l'an dernier. Mais c'était un peu le bazar, les sixièmes qui ne venaient pas repartaient chez eux, les lycéens arrivaient plus tard, y'avait trop de voitures, et nous dans tout ça on essayait de voir l'animateur pour savoir dans quelle voiture on allait ! Quelle pagaille, l'animateur il s'est même énervé, pour rien, mais énervé quand même. Finalement, c'était parti pour le petit vallon perdu où les portables ne captaient pas. de toute façon, comme l'an dernier on nous les avaient pris, je me suis dit que ce serait pareil cette année alors je l'ai laissé à la maison. Mais je sais que je peux survivre sans, je l'avais déjà fait...
On est arrivés là-bas, les parents qui étaient déjà là attendaient sagement que les animateurs arrivent. Parce que je ne sais pas si vous savez mais les animateurs, ça arrive toujours en dernier, toujours en retard. On commence à avoir l'habitude alors on ne s'inquiète pas.
Pique-nique.

Et puis on se retrouve tous dans la salle. il y a une grande carte d'accorchée avec des mots épinglés dessus, on n'y comprend pas grand chose encore... Ca viendra.
On chante et on se présente tous, on nous donne notre pince à linge, la fameuse pince à linge que je n'ai jamais réussi à garder entière jusqu'à la fin du week-end, toujours cassée avant... Je dois pas être assez soigneuse avec les choses.
Et on nous explique un peu, en fait, le "en route" c'est un peu pour parler du carême où on se met en route vers Pâques et on parlera aussi d'un certain Benoît que je connaissais pas, mais qui est né ici... En même temps je pouvais pas le connaîter, on n'a pas été dans la même école et il est beaucoup plus vieux que moi. C'est un gars qui n'a pas arrêté de marcher, il est allé jusqu'à Rome, en Pologne aussi... Un sacré marcheur lui.
Marcheur de Dieu qu'on dit les anim'.
Et on a chanté encore, un truc qui parle de la Terre Promise... On n'était pas dans le ton et c'était pas facile à chanter... Mais ça, ça va changer ! On est plein de ressources nous !
On s'est éparpillé dans tous les coins de Belval pour re-découvrir l'abbaye. et faire notre sac pour nous mettre en route ensemble. On est même monté à l'oratoire. On n'a pas fait de temps de silence cette fois, dommage, pourtant j'avais bien aimé l'an dernier mais je n'ai pas pris le temps d'y retourner.
Et puis là, surprise, soeur Marie-Rose, vous savez, celle de l'an dernier, la Mamie Rose, la chef des soeurs, elle est venue nous chercher pour l'aider dans le jardin de la communauté. Tous ensemble on a ratissé des épines de pins, charié du bois, j'ai pas souvent eu autant de plaisir à travailler comme ça. Quand c'est mes parents qui le demandent et bien je me défile souvent.

On était tout sales en rentrant, les animateurs nous ont fait se laver les mains, on avait démonté un savon d'un mur. C'était rigolo. Ensuite on s'est mis par groupe pour partager. Nous, on a fait un blason... Je savais pas ce que c'était avant, enfin, je pensais que c'était seulement un truc de chevalier et que ça intéressait que mon frère, les trucs de chevalier. Mais là c'était super de construire le nôtre et de faire qu'il nous ressemble.
Le repas, on l'a fait en silence, enfin, on a essayé, parce que pour dire passe moi le sucre ou passe moi l'eau c'est pas facile. Les dames qui étaient avec nous dans le réfectoire ça a pas dû trop leur plaire qu'on discute un peu. Et puis ma voisine elle a pas eu de chance parce qu'elle aime pas les raviolis, enfin, ce qui est dedans, alors elle les épluche. Mais ceux là s'épluchaient pas bien !
Y'a eu les complites, non, les complies en fait, je me trompe toujours, mais maintenant c'est comme ça que je m'en rappelle... L'église était toute dans la pénombre et lentement les lumières se sont allumées. et les chants... Ah ! c'était beau, c'était reposant.
Et puis est venu le temps que j'attendais depuis le début
de l'après-midi : la veillée ! Encore une veillée des Talents ! Mais avec pleins de choses différentes ! Entre les tours de magie, les chants, les danses, un conte nous a emmené chez chacun.
Certains se sont endormis, mais je sais pas comment ils ont fait ! Parce que franchement, c'était pas possiblé, y'avait une ambiance super, on tapait dans les mains, on tapaient les pieds et on
mangeaient des boites de tic-tac cul sec (enfin, pas tous, pour ça on a notre expert...)
On a fini à la bougie dans l'oratoir du gars qui s'appelle Benoît. Maintenant il est saint. Ce doit être un peu comme ceux qui sont baron, un titre de noblesse. On a fait du silence, là comme on était fatigué, bah on a réussi à rester plus en silence.
Et o est allé se coucher... On n'a pas attendu longtemps avant de dormir !
1. Ca allait être la même chose que l'an dernier.
2. Les grands bah ils venaient pas nombreux alors ça allait être moins fun
3. J'avais plein de devoirs
4. On nous avait dit que le week-end durerait une heure de moins, puisque on changeait d'heure...
Et puis mes amies elles m'ont super motivée en sortant de l'aumônerie l'autre soir, alors... j'y suis allée !
On a pris la route samedi matin, à 11 heures, comme l'an dernier. Mais c'était un peu le bazar, les sixièmes qui ne venaient pas repartaient chez eux, les lycéens arrivaient plus tard, y'avait trop de voitures, et nous dans tout ça on essayait de voir l'animateur pour savoir dans quelle voiture on allait ! Quelle pagaille, l'animateur il s'est même énervé, pour rien, mais énervé quand même. Finalement, c'était parti pour le petit vallon perdu où les portables ne captaient pas. de toute façon, comme l'an dernier on nous les avaient pris, je me suis dit que ce serait pareil cette année alors je l'ai laissé à la maison. Mais je sais que je peux survivre sans, je l'avais déjà fait...
On est arrivés là-bas, les parents qui étaient déjà là attendaient sagement que les animateurs arrivent. Parce que je ne sais pas si vous savez mais les animateurs, ça arrive toujours en dernier, toujours en retard. On commence à avoir l'habitude alors on ne s'inquiète pas.
Pique-nique.
Et puis on se retrouve tous dans la salle. il y a une grande carte d'accorchée avec des mots épinglés dessus, on n'y comprend pas grand chose encore... Ca viendra.
On chante et on se présente tous, on nous donne notre pince à linge, la fameuse pince à linge que je n'ai jamais réussi à garder entière jusqu'à la fin du week-end, toujours cassée avant... Je dois pas être assez soigneuse avec les choses.
Et on nous explique un peu, en fait, le "en route" c'est un peu pour parler du carême où on se met en route vers Pâques et on parlera aussi d'un certain Benoît que je connaissais pas, mais qui est né ici... En même temps je pouvais pas le connaîter, on n'a pas été dans la même école et il est beaucoup plus vieux que moi. C'est un gars qui n'a pas arrêté de marcher, il est allé jusqu'à Rome, en Pologne aussi... Un sacré marcheur lui.
Marcheur de Dieu qu'on dit les anim'.
Et on a chanté encore, un truc qui parle de la Terre Promise... On n'était pas dans le ton et c'était pas facile à chanter... Mais ça, ça va changer ! On est plein de ressources nous !
On s'est éparpillé dans tous les coins de Belval pour re-découvrir l'abbaye. et faire notre sac pour nous mettre en route ensemble. On est même monté à l'oratoire. On n'a pas fait de temps de silence cette fois, dommage, pourtant j'avais bien aimé l'an dernier mais je n'ai pas pris le temps d'y retourner.
Et puis là, surprise, soeur Marie-Rose, vous savez, celle de l'an dernier, la Mamie Rose, la chef des soeurs, elle est venue nous chercher pour l'aider dans le jardin de la communauté. Tous ensemble on a ratissé des épines de pins, charié du bois, j'ai pas souvent eu autant de plaisir à travailler comme ça. Quand c'est mes parents qui le demandent et bien je me défile souvent.
On était tout sales en rentrant, les animateurs nous ont fait se laver les mains, on avait démonté un savon d'un mur. C'était rigolo. Ensuite on s'est mis par groupe pour partager. Nous, on a fait un blason... Je savais pas ce que c'était avant, enfin, je pensais que c'était seulement un truc de chevalier et que ça intéressait que mon frère, les trucs de chevalier. Mais là c'était super de construire le nôtre et de faire qu'il nous ressemble.
Le repas, on l'a fait en silence, enfin, on a essayé, parce que pour dire passe moi le sucre ou passe moi l'eau c'est pas facile. Les dames qui étaient avec nous dans le réfectoire ça a pas dû trop leur plaire qu'on discute un peu. Et puis ma voisine elle a pas eu de chance parce qu'elle aime pas les raviolis, enfin, ce qui est dedans, alors elle les épluche. Mais ceux là s'épluchaient pas bien !
Y'a eu les complites, non, les complies en fait, je me trompe toujours, mais maintenant c'est comme ça que je m'en rappelle... L'église était toute dans la pénombre et lentement les lumières se sont allumées. et les chants... Ah ! c'était beau, c'était reposant.
On a fini à la bougie dans l'oratoir du gars qui s'appelle Benoît. Maintenant il est saint. Ce doit être un peu comme ceux qui sont baron, un titre de noblesse. On a fait du silence, là comme on était fatigué, bah on a réussi à rester plus en silence.
Et o est allé se coucher... On n'a pas attendu longtemps avant de dormir !