Un prophète n'est méprisé que dans son pays (Marc 6, 1-6)

Publié le 1 Janvier 2008

JÉSUS EST PARTI POUR SON PAYS, et ses disciples le suivent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. Les nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : «D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon? Ses soeurs ne sont-elles pas ici chez nous?»

Et ils étaient profondément choqués à cause de lui. Jésus leur disait : «Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa famille et sa propre maison. » Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Il s’étonna de leur manque de foi. Alors il parcourait les villages d’alentour en enseignant.

Rédigé par AEP Saint-O

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C
Jésus est accueilli à Nazareth, où il a grandit, plus comme un cotemporain que comme un prophète. Les habitants de cette ville voient le fils du charpentier, mais pas l'envoyé de Dieu. Ils ne comprennent pas comment un homme de chez eux peut parler au nom de Dieu. Ils ne le prennent pas pour le messie car, sans doute, dans leur culture celui-ci doit être de Bethléem, la ville de David. Et pour nous, sommes-nous d'abord bretons puis chrétiens ou d'abord chrétiens et ensuite bretons? Quel rapport avons-nous avec notre culture et notre religion?<br /> Certains sont chrétiens car c'est un héritage familial. Ils demandent, par exemple, le baptême de leur enfant car eux-même ont été baptisé. D'autres, ne vont jamais à la messe et pourtant ils n'envisagent pas d'être enterrer sans une cérémonie à l'église. Hériter est bonne chose elle permet la tansmission de la foi, mais nous comprenons bien que la question de la conviction est en jeu.<br /> Certains sortent de leur culture pour être chrétien. Des musulmans ou des bouddhistes, en vivant sur une terre chrétienne, adhérent à Jésus. Ils doivent quitter une culture pour en assimiler une autre. Ils n'ont pas l'habitude d'accomplir tous les gestes de dévotions qui font partie de la religion : pardons bretons, pelerinage, crèche de Noël ..... Cette religion en dehors de toute culture peut tomber dans le fanatisme. C'est l'exemple de l'Afghanistan où des statues de bouddha ont été dynamitées.<br /> Certains voient dans la culture un lieu d'enracinement du christianisme. La culture peut être le lieu de l'évangélisation. Les missionnaires pratiquent l'inculturation, l'enracinement du christinaisme dans une culture en discernant ce qui est édifiant et ce qui a abandonné. Pour nous, les nouvelles formes de culture sont l'objet de l'inculturation : le rock chrétien, l'internet, la radio, la télévision, l'art moderne.....<br /> Trouvons le bon équilbre entre culture et foi. Amen.
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