Publié le 30 Mars 2013

Qu’éclate la joie de pâques !
Qu’elle s’élève sur toute la terre
Comme une flamme dans la nuit et qu’elle illumine la vie de tous les hommes !
Jésus est plus fort que la mort !
Qu’éclate la joie de Pâques !
Qu’elle ruisselle sur toute la terre comme une eau vive qui calme la soif
Des chercheurs de vérité !
Jésus est vivant pour toujours !
Qu’éclate la joie de Pâques !
Qu’elle soit distribuée à toute la terre comme du pain
Qui apaise la faim de ceux qui tendent les mains !
Jésus est le sauveur de tous les hommes !
Qu’éclatent la joie de Pâques !
Qu’elle résonne et carillonne sur toute la terre
Comme un chant d’allégresse, comme la Bonne Nouvelle
Qui redonne espoir aux enfants de Dieu !
Jésus est ressuscité !

 

(Extrait de « Qu’éclate la joie de Pâques » Les enfants vers Pâques 2006 - année B - Editions du Signe)

 

 

Dimanche de Pâques, 31 mars 2013

« Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rend au tombeau. La pierre a été enlevée... Les bandelettes ont été déposées... Le linge est roulé à part » (Évangile selon saint Jean, 20).

Étymologiquement, « Pâques » signifie « passage » : par ce passage de la mort à la Vie, le Christ a sauvé l'Homme du péché et l'a appelé à la vie éternelle. La Résurrection du Christ est l'accomplissement des promesses faites par Dieu à son peuple. C'est pourquoi la fête de Pâques, célébrée par une messe solennelle, est le sommet du calendrier liturgique chrétien. Ce jour d'allégresse est marqué dans les églises par la couleur blanche ou dorée, symbole de joie et de lumière.

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Rédigé par AEP Saint-O

Publié dans #Le coin Prière

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Publié le 29 Mars 2013

Il pleut !

Il fait gris et sombre !

Il fait triste !

La nature entière est au chevet de l’agonisant …

 

Ce nouveau-né qui était couché sur le bois de la mangeoire,

Est maintenant cloué là sur le bois de la croix,

Une croix de bois,

Un beau travail de charpentier !!!

Ironie du sort !

Au sort,

Ils ont tiré au sort ses vêtements !

Le vinaigre à remplacé le bon vin de Cana !

Une couronne d’épine et une inscription

Réduisent à néant

Les présents royaux de la naissance !

 

Trahi, arrêté, coupable, exécuté…

Il est seul…

Abandonné, comme tous les condamnés du monde.

Sauf que lui,

C’est pour le monde qu’il meurt !

Sauf que lui,

C’est pour nous qu’il meurt !

C’est pour moi,

Pour moi…

 

Un frisson me parcourt et j’ai froid,

Dans ce printemps qui tarde à venir

Dans cette espérance de soleil…

Demain peut-être ?

Dimanche, surement !!!

 

(Dans prier - Marie-christine Theetten/sabatié)

 

 

Samedi Saint, 30 mars 2013

La célébration de la nuit du Samedi Saint au dimanche de Pâques est « une veille en l'honneur du Seigneur » durant laquelle les catholiques célèbrent Pâques, passage des ténèbres à la lumière, victoire du Christ sur la mort. C'est pourquoi, dans la nuit, le feu et le cierge de Pâques sont allumés, puis la flamme est transmise aux fidèles.

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Rédigé par AEP Saint-O

Publié dans #Le coin Prière

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Publié le 29 Mars 2013

A la fin,

Au moment où Jésus a conscience

Qu’on a décidé

De se débarrasser de lui,

 

A la fin,

Juste avant d’être arrêté,

Au moment où se taisent

Les cris d’enthousiasme de la foule,

 

Juste avant sa passion

Au moment où il a conscience

Que l’heure est venue

De vérifier en actes

Tout ce qu’il a annoncé,

 

A la fin,

Au dernier soir,

Jésus accomplit un geste

Quotidien et banal

Mais étonnant :

Il réunit ses amis

Autour d’une table !

 

Autour d’une table….

C’est donc que la table

Est un lieu pour se réconforter

Et pour s’en remettre

A l’amitié des siens,

Un lieu pour puiser l’amour ?

Pour se confier à cœur ouvert...

 

 

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Rédigé par AEP Saint-O

Publié dans #Le coin Prière

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Publié le 28 Mars 2013

Seigneur, ce chemin de croix
nous voulons le refaire avec toi,
ainsi qu’avec tous les hommes
qui ont renouvelé ta Passion
et qui la renouvellent encore
dans la souffrance
et dans la mort.
Depuis le jour où tu l’as portée,
cette croix, tout au long
des rues de Jérusalem,
depuis le moment où c’est elle
qui t’a porté, crucifié
pour nous, par nous,
le signe de la croix est devenu
le signe de notre foi.

 

(dans la revue Prier)

 

 

Vendredi Saint, 29 mars 2013

Trahi par son disciple Judas, le Christ est arrêté. Il est accusé de semer le désordre par ses enseignements et surtout d'usurper le titre de Messie, c'est-à-dire de Fils de Dieu envoyé pour sauver les hommes. Interrogé par Ponce Pilate (gouverneur romain de la région), flagellé par les soldats, Il est condamné à être cloué sur une croix - supplice alors réservé aux criminels.

Chargé de la croix, le Christ gravit la colline du Golgotha (littéralement « Mont du crâne », autrement appelé « Calvaire ») et tombe plusieurs fois d'épuisement. Crucifié, Il expire au bout de quelques heures. Descendu de la croix par ses proches, Il est enveloppé dans un linge blanc (le « linceul ») et mis au tombeau.
Les chrétiens sont appelés au jeûne (qui consiste à se priver de nourriture suivant l'âge et les forces du fidèle), démarche de pénitence et de conversion, expression de l'attente du Christ. L'office du Vendredi Saint, appelé « célébration de la Passion du Seigneur », est centré sur la proclamation du récit de la Passion (Évangile selon saint Jean 18, 1 - 19,42). Il est proposé aux fidèles un chemin de Croix qui suit les étapes de la Passion du Christ.

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Rédigé par AEP Saint-O

Publié dans #Le coin Prière

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Publié le 27 Mars 2013

Dire au revoir à quelqu’un qu’on aime.
Etre content de partager un dernier repas
Parce qu’il est encore là.
Mais avoir le cœur gros de penser qu’il s’en va.
Je pense à tes amis Jésus.
Le soir du Jeudi Saint, ils ont partagé le pain
Avec toi pour la dernière fois.

 

(Marie- Agnès Gaudrat dans « Prières pour tous les jours » - Editions Bayard jeunesse)

 

 

Jeudi Saint, 28 mars 2013

Jésus prend son dernier repas avec les douze Apôtres dans la salle dite du « Cénacle ». Saint Paul et les évangélistes Marc, Luc et Matthieu rapportent les récits de la Cène (1re Épître aux Corinthiens, 11 ; Évangile selon saint Marc, 14 ; Évangile selon saint Luc, 22 ; Évangile selon saint Matthieu, 26) au cours de laquelle, en prenant le pain et le vin, le Christ rend grâce et offre son Corps et son Sang pour le salut des hommes.

Après ce repas de la Cène, l'heure de l'épreuve approchant, le Christ se rend au jardin des Oliviers avec les apôtres pour veiller et prier.
Le Jeudi Saint, l'Église célèbre la messe « en mémoire de la Cène du Seigneur », puis les fidèles s'unissent à la prière du Christ ce soir-là, en veillant auprès du Saint- Sacrement (le pain et le vin consacrés au cours de la messe) jusque tard dans la nuit.

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Rédigé par AEP Saint-O

Publié dans #Le coin Prière

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Publié le 24 Mars 2013

- Tu te souviens de ton baptême toi ?

- Bah non, j'ai été baptisée quand j'étais petite, je n'ai même pas décidé en fait, ce sont mes parents qui ont fait ce choix pour moi.

- Ah ? Tu aurais préféré être baptisée plus tard ?

- Ouais carrément !

- Mais aurais-tu demandé le baptême alors ?

- Euh, je ne sais pas ça...

 

Notre baptême, c'est souvent plutôt loin... Sauf pour Laurie, puisque ce sera ce dimanche de Pâques !!! La fin d'un chemin, le début d'une grande aventure... Le temps de décrypter tous les signes et symboles du baptême, l'eau, la lumière, l'huile, le vêtement blanc, l'imposition des mains... Tant de choses qu'on ne comprend pas toujours. Et puis, après tout, on ne suit pas toujours très bien les célébrations, c'est long, ennuyeux parfois, et surtout, on n'y comprend pas grand chose dans le rituel.

 

- Et puis avoir été baptisé enfant, cela ne nous enlève pas une part de liberté ? Parce qu'après tout, nous n'avons pas alors choisi de croire en Dieu...

- Peut-être, mais peut-on te forcer à croire ? Ou te sens-tu moins libre quand tu crois ?

- Ca sert à quoi de croire ?

[intervention à ce moment là de l'animateur]

- Ouh la ouh la ! Discussion fort intéressante mais que nous poursuivrons une autre fois, si nous voulons revenir au baptême... D'accord ?

 

Hochement de tête de chacun, nous poursuivons avant de nous promettre de nous retrouver...

 

Autre sacrement, autres discussions acharnées : l'Eucharistie ! En fait, nous ne cherchons pas à l'expliquer, rien de scientifique ne le pourra jamais, c'est un mystère, le mystère eucharistique.

Mais nous dérivons sur la messe.

"Trop longue". "On n'y comprend rien". "Y'a que des vieux". "Pourquoi lisons-nous d'aussi longs textes d'Evangile si lors de l'homélie le prêtre ne sait pas nous aider à mieux les comprendre ?" "Parfois je traîne les pieds à m'y rendre, mais quand j'y suis je suis heureuse". "C'est une pause dans ma semaine, je recharge mes batteries". "Et puis, si nous n'y allons plus, il y aura encore moins de jeunes !" "C'est un moment de partage l'Eucharistie, comme un grand repas de famille..."

 

Il nous reste tant de questions dans notre foire aux questions, mais à nos rythmes nous avançons, sur nos chemins de foi !

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Rédigé par Fañch

Publié dans #Le coin des 5-4-3

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Publié le 24 Mars 2013

Rameaux.jpg

Il ne s’agit pas de revivre mais de vivre.

La Semaine Sainte n’est pas une commémoration plus ou moins sensible d’événements du passé qu’il nous faut revivre avec émoi. 

Le rappel de la Passion de Jésus n’a pas pour but de nous apitoyer sur l’horreur de son supplice, ni de nous faire nous lamenter sur nos péchés, responsables de sa mise en croix. 

La Parole de Dieu est pour toi maintenant. Elle te concerne, parle de toi, de ce que tu vis avec Dieu concrètement dans ce monde. 

La liturgie des Jours Saints, la Parole de Dieu, sont là pour servir ta propre vie. 

Jésus, Fils de Dieu, figure et modèle, est la voie, la vérité et la vie. 

Nous, configurés à lui, vivons ce qu’il a vécu.

La croix est une réalité de l’existence de celui qui marche avec Dieu. 

Notre passion peut sembler pâle comparée à celle de Jésus, moins dramatique, mais elle n’en est pas moins réelle, de même que notre résurrection. 

Nous lisons le dimanche des Rameaux et le Vendredi Saint la fin tragique du Christ. Mais sa Passion débute bien avant, elle est de toujours. La nôtre également. Critiques, oppositions, mépris, incompréhensions, menaces, harcèlements, abus… Ne sommes-nous pas nous aussi dans le don total de notre vie, corps et sang ?

Notre vraie et profonde émotion vient surtout de la grâce qui nous est faite : ses mains tendues, la parole au larron, la révélation absolue d’un amour sans réserve. Notre compassion a aussi sa source dans ce que nous nous reconnaissons en lui : vendu, insulté, enchaîné, battu, dénudé, le cœur transpercé, humilié, laissé par ceux qui soi-disant étaient amis.

Même si nous sommes légitimement bouleversés par ces récits qui nous relatent le faux procès, le supplice, l’agonie de Jésus, nous ne pouvons séparer ces textes de ceux qui les suivent et annoncent sa résurrection.

Si dans notre propre passion, Jésus nous enseigne le chemin inéluctable du sacrifice, il nous assure que la victoire est déjà acquise. Et sa résurrection nous montre que la vie l’emporte et gagne toujours, pour nous comme pour Lui.

Cette passion n’est pas une complaisance dans la souffrance ou le statut de victime, bien au contraire puisque nous en connaissons l’issue. Mais comme pour le Christ, elle résulte de l’écart inévitable entre ce que Dieu et nous désirons, et que le monde refuse.

 

Frère Jean-Pierre Olivier, 

Carême dans la ville 

Careme dans la ville

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Rédigé par AEP Saint-O

Publié dans #Dons de Dieu

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Publié le 16 Mars 2013

Dans ces trois lectures je vois qu’il y a quelque chose de commun : c’est le mouvement. Dans la première lecture le mouvement sur le chemin ; dans la deuxième lecture, le mouvement dans l’édification de l’Église ; dans la troisième, dans l’Évangile, le mouvement dans la confession. Marcher, édifier, confesser.

Marcher. « Maison de Jacob, allons, marchons à la lumière du Seigneur » (Is 2, 5). C’est la première chose que Dieu a dite à Abraham : Marche en ma présence et sois irrépréhensible. Marcher : notre vie est une marche et quand nous nous arrêtons, cela ne va plus. Marcher toujours, en présence du Seigneur, à la lumière du Seigneur, cherchant à vivre avec cette irréprochabilité que Dieu demandait à Abraham, dans sa promesse.

Édifier. Édifier l’Église. On parle de pierres : les pierres ont une consistance ; mais des pierres vivantes, des pierres ointes par l’Esprit Saint. Édifier l’Église, l’Épouse du Christ, sur cette pierre angulaire qui est le Seigneur lui-même. Voici un autre mouvement de notre vie : édifier.

Troisièmement, confesser. Nous pouvons marcher comme nous voulons, nous pouvons édifier de nombreuses choses, mais si nous ne confessons pas Jésus-Christ, cela ne va pas. Nous deviendrons une ONG humanitaire, mais non l’Église, Épouse du Seigneur. Quand on ne marche pas, on s’arrête. Quand on n’édifie pas sur les pierres qu’est ce qui arrive ? Il arrive ce qui arrive aux enfants sur la plage quand ils font des châteaux de sable, tout s’écroule, c’est sans consistance. Quand on ne confesse pas Jésus-Christ, me vient la phrase de Léon Bloy : « Celui qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable ». Quand on ne confesse pas Jésus-Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon.

Marcher, édifier-construire, confesser. Mais la chose n’est pas si facile, parce que dans le fait de marcher, de construire, de confesser, bien des fois il y a des secousses, il y a des mouvements qui ne sont pas exactement des mouvements de la marche : ce sont des mouvements qui nous tirent en arrière.

Cet Évangile poursuit avec une situation spéciale. Le même Pierre qui a confessé Jésus-Christ lui dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Je te suis, mais ne parlons pas de Croix. Cela n’a rien à voir. Je te suis avec d’autres possibilités, sans la Croix ; Quand nous marchons sans la Croix, quand nous édifions sans la Croix et quand nous confessons un Christ sans Croix, nous ne sommes pas disciples du Seigneur : nous sommes mondains, nous sommes des Évêques, des Prêtres, des Cardinaux, des Papes, mais pas des disciples du Seigneur.

Je voudrais que tous, après ces jours de grâce, nous ayons le courage, vraiment le courage, de marcher en présence du Seigneur, avec la Croix du Seigneur ; d’édifier l’Église sur le sang du Seigneur, qui est versé sur la Croix ; et de confesser l’unique gloire : le Christ crucifié. Et ainsi l’Église ira de l’avant.

Je souhaite à nous tous que l’Esprit Saint, par la prière de la Vierge, notre Mère, nous accorde cette grâce : marcher, édifier, confesser Jésus-Christ crucifié. Qu’il en soit ainsi !

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Rédigé par AEP Saint-O

Publié dans #Dons de Dieu

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Publié le 14 Mars 2013

La caméra carressait les rideaux du balcons de la basilique Saint-Pierre alors que les cameramen italiens fouillaient de leur oeil inquisiteur.

Quelques minutes avant les lumières s'étaient allumées à l'étage. Les commentateurs déblatéraient leur soupe inaudible pronostiquant l'improbable. Meublant le vide en décrivant les passes d'armes entre gardes suisses et carabinieri. Comment parier sur l'action de l'Esprit Saint qui guida nos cardinaux ?

Une clameur s'est levée sur la place couverte de badeaux laïcs ou croyants. Une ombre se déplaçait derrière les voiles blancs de la fenètre. La journaliste demandait en direct de faire un gros plan sur celle-ci.

La fumée blanche était sortie prêt d'une heure plus tôt de la chapelle Sixtine. Les commentateurs, tout à leurs chiffres, s'extasiaient de la rapidité avec laquelle le blanc avait remplacé le noir. "5 votes à peine" ; "Moins de 24h de conclave" ; "Benoît XVI, le cardil Josef Ratzinger avait été élu en 4 votes"... Les commentaires laissaient tout de suite place aux interprétations, "Consensus" ; "Sûrement l'un des trois favoris"... Sur la place les micros interviouvaient des passants, tombés là par hasard, qui pour une fois ne cherchaient pas à se plaindre, même s'ils étaient français.

La fenêtre s'ouvre. Applaudissement. Zoom avant sur le visage du cardinal Lautran. Le micro s'approche.

"Annuntio vobis gaudium magnum : habemus papam ! Eminentissimum ac reverendissimum Dominum, Dominum... Sanctæ Romanæ Ecclesiæ Cardinalem Jorge Mario Bergoglio, Qui sibi nomen imposuit Francesco".

Les commentateurs sont resté un moment silencieux. Ils n'avaient pas compris le nom. Il n'était pas dans leur liste de papabile, ceux-là qui devaient être papes puisqu'ils étaient favoris. Ils n'avaient même pas la liste de ce cardinal argentin de 76 ans, jésuite, proche des pauvres qui apparait tout sourire au balcon de Saint-Pierre sous les ovations de la foule en bas. Il sera le 266ème pape, le premier pape Sud-américain. Le premier pape jésuite. Le premier pape François...

Les commentateurs se délectent de ce coup de théatre.

 

Dans le silence de nos prières, prions pour notre Saint Père, lui qui nous a invité à réciter un Notre Père et un Je vous Salue Marie au début de son allocution, lui qui, simplement, a demandé à la foule de la place de faire silence et de prier pour demander à Dieu de le bénir.

    Pape Francois

 

 

   Frères et Soeurs, bonsoir!

Vous savez que la tâche du Conclave était de donner un Evêque à Rome. Il semble bien que mes frères Cardinaux soient allés le chercher quasiment au bout du monde… Mais nous sommes là… Je vous remercie pour votre accueil. La communauté diocésaine de Rome a son Evêque : merci ! Et tout d’abord, je voudrais prier pour notre Evêque émérite, Benoit XVI. Prions tous ensemble pour lui afin que le Seigneur le bénisse et la Vierge le protège.

 

Et maintenant, initions ce chemin: l’Evêque et le peuple. Ce chemin de l’Eglise de Rome, qui est celle qui préside toutes les Eglises dans la charité. Un chemin de fraternité, d’amour, de confiance entre nous. Prions toujours pour nous : l’un pour l’autre. Prions pour le monde entier afin qu’advienne une grande fraternité. Je souhaite que ce chemin que nous commençons aujourd’hui et au long duquel je serai aidé par mon Cardinal Vicaire ici présent, soit fructueux pour l’évangélisation de cette Ville si belle !

Et maintenant je voudrais donner la bénédiction, mais auparavant, auparavant –je vous demande une faveur : avant que l’Evêque bénisse le peuple, je vous demande de prier le Seigneur afin qu’Il me bénisse : la prière du peuple, demandant la Bénédiction pour son Evêque. Faisons cette prière en silence de vous tous sur moi.

[…]

Maintenant je vais donner, à vous et au monde entier, à tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté, la Bénédiction.

 

Frères et Sœurs, je vous laisse. Grand merci pour votre accueil. Priez pour moi et à bientôt ! Nous nous reverrons rapidement : demain je veux aller prier la Vierge pour qu’Elle protège Rome tout entière. Bonne nuit et bon repos !

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Rédigé par AEP Saint-O

Publié dans #C'est dans l'air...

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