Publié le 25 Février 2013
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Frère Jean Baptiste Regis
Aumônerie de l'Enseignement Public
L'Aumônerie de Saint-Omer a enfin son blog ! Présence d'Eglise dans l'enseignement public, l'aumônerie de Saint-Omer offre aux collégiens et lycéens un espace de partage, convivialité, de dialogue sur leur vie et leur foi... Ce blog reflète l'actualité, les rendez-vous, rencontres et temps-forts qui font la vie de notre associations. Vous y trouverez également des prières, textes, idées d'animations...
Publié le 25 Février 2013
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Frère Jean Baptiste Regis
Publié le 24 Février 2013
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Frère Thibaut du Pontavice
Publié le 18 Février 2013
Publié le 18 Février 2013
Publié le 18 Février 2013
Pour la première fois, l'équipe jeune du Doyenné s'associe à l'équipe CCFD pour vous proposer une soirée inter-générationelle !
Nous accueillerions Wai Hnin Po, une jeune Birmane qui travaille auprès des migrants en Thaïlande. Elle nous parlera de son association, soutenue par le CCFD, et de son combat de tous les jours à leurs côtés.
Nous partagerons avec elle un repas de carême, dont les bénéfices seront reversés au CCFD, et nous terminerons la soirée par une veillée de prière dans l'esprit de Taizé.
Publié le 17 Février 2013
Le démon dit alors à Jésus : « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de devenir du pain. » | ||
Évangile selon saint Luc, chapitre 4, verset 3 |
« Pourquoi te
presses-tu ainsi ? Il fait encore nuit dehors ! De plus, il fait aujourd’hui très froid. Tu as le temps ! Dors encore un peu ! » Alors, je m’emportais contre le
tentateur, écrit le rabbi Naftali de Ropshitz, et je lui disais : « Et toi-même qui me parles, n’es-tu pas déjà en train de travailler ? »
Le Christ a lui aussi subi les assauts du tentateur au commencement de sa mission et il en va peut-être de même pour vous en ce début de Carême. Malgré vos bonnes
résolutions, vous sentez déjà la résistance monter en vous : pourquoi lire tous les matins ces textes, pourquoi jeûner ou prier ? Si ce n’est pas encore le cas aujourd’hui, vous verrez
que cela viendra vite et c’est normal ! Quand le Christ monte dans la barque, la tempête se déchaîne aussitôt. La vie spirituelle est, de fait, un combat où le plus difficile n’est pas tant
de partir que de durer.
Pour mener l’assaut, il faut d’abord commencer par quelques exercices et apprendre à se connaître. La tentation peut nous y aider. « Comme le bon soldat n’a
pas peur du combat, écrivait le curé d’Ars, le bon chrétien ne doit pas avoir peur non plus de la tentation. Tous les soldats sont bons en garnison : c’est sur le champ de bataille que l’on
fait la différence des courageux et des lâches. » Quand je combats tous ces désirs qui m’assaillent, je découvre mes fragilités qui méritent toute mon attention, mais je peux aussi mettre à
jour des qualités cachées qui attendaient l’occasion pour se manifester. Oui, la tentation m’aide à être en vérité avec moi-même. Pour Jésus, il y a eu trois tentations que nous pouvons
facilement décliner dans notre propre vie. La pierre transformée en pain ne renvoie-t-elle pas à notre désir effréné de toujours plus consommer ? Adam et Ève ont été autrefois tentés par une
pomme. Regardez aujourd’hui votre iPhone ou votre ordinateur. Ne voyez-vous pas une autre pomme qui vous fait elle aussi saliver et perdre toute mesure ? Si vous n’êtes pas accro aux
nouvelles technologies, il y a bien d’autres choses, tout aussi inutiles, pour lesquelles vous aller dépenser des fortunes ou, pire encore, du temps ?
Quant aux tentations de la gloire à bon compte et celle du saut de l’ange, ne renvoient-elles pas à notre désir enfoui de nous sauver par nos propres forces ?
Pourquoi continuer à écouter ces curés qui ont toujours le péché à la bouche et qui jugent notre vie alors que nous savons très bien par nous-mêmes ce qui est bon ou mauvais pour nous ! Mais
comment alors bénéficier de la miséricorde et de l’aide de Dieu si nous ne nous reconnaissons plus pécheurs ?
Ces tentations affrontées nous tournent au contraire vers un Dieu que nous découvrons présent à nos côtés, non comme un juge, mais comme celui qui lutte avec nous
et qui nous relève quand nous tombons.
Dans ce combat libérateur, nous verrons cette semaine qu’il faut connaître les tactiques du tentateur pour mieux les déjouer. La fuite et le refus de la témérité
seront parfois nécessaires. Plus encore, il nous faudra apprendre à être patient et plein de miséricorde en vers nous-mêmes. Bonne route
Pour aller plus loin avec la Parole |
Après son baptême, Jésus, rempli de l'Esprit Saint, quitta les bords du Jourdain ; il fut conduit par l'Esprit à travers le désert où, pendant quarante jours, il fut mis à l'épreuve par le démon. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, quand ce temps fut écoulé, il eut faim. Le démon lui dit alors : « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de devenir du pain. » Jésus répondit : « Il est écrit : Ce n'est pas seulement de pain que l'homme doit vivre. » Le démon l'emmena alors plus haut, et lui fit voir d'un seul regard tous les royaumes de la terre. Il lui dit : « Je te donnerai tout ce pouvoir, et la gloire de ces royaumes, car cela m'appartient et je le donne à qui je veux. Toi donc, si tu te prosternes devant moi, tu auras tout cela. » Jésus lui répondit : « Il est écrit : Tu te prosterneras devant le Seigneur ton Dieu, et c'est lui seul que tu adoreras. » Puis le démon le conduisit à Jérusalem, il le plaça au sommet du Temple et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas car il est écrit : Il donnera pour toi à ses anges l'ordre de te garder ; et encore : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. » Jésus répondit : « Il est dit : Tu ne mettras pas à l'épreuve le Seigneur ton Dieu. » Ayant ainsi épuisé toutes les formes de tentations, le démon s'éloigna de Jésus jusqu'au moment fixé. |
Évangile selon saint Luc, chapitre 4, versets 1-13 |
Depuis le site retraite dans la ville des dominicains !
Publié le 13 Février 2013
L'aumône, la prière et le jeûne comme Dieu les aime ( Mt 6,1-6.16-18 )
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
Comme les disciples s'étaient
rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait :
« Si vous voulez vivre comme des justes, évitez d'agir devant les hommes pour vous faire remarquer. Autrement, il n'y a pas de récompense pour vous auprès de votre
Père qui est aux cieux.
Ainsi, quand tu fais l'aumône, ne fais pas sonner de la trompette devant toi, comme ceux qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour
obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense.
Mais toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais
dans le secret : il te le revaudra.
Et quand vous priez, ne soyez pas comme ceux qui se donnent en spectacle : quand ils font leurs prières, ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et les
carrefours pour bien se montrer aux hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense.
Mais toi, quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le
secret : il te le revaudra.
Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme ceux qui se donnent en spectacle : ils se composent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu'ils
jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense.
Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent
dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. »
Méditation du jour, offerte par Carême dans la Ville :
Des cendres pour le Carême. Qu’est-ce que vient faire un résidu de matière consumée, sans vie, qu’on nous pose sur le front le jour du mercredi des Cendres ? Quand les anciens, dans la Bible, voulaient manifester leur désir de revenir à Dieu, ils se mettaient de la cendre sur la tête. C’était pour eux un geste fort par lequel ils marquaient publiquement leur désaccord. Pas d’accord avec ce qui se passe au fond du cœur quand il est plein de souffrance. Pas d’accord avec la mort, surtout quand elle frappe un être aimé. Pas d’accord avec la tristesse et le deuil qui nous affligent. Pas d’accord avec le péché, surtout le sien, que l’on regrette amèrement. Pas d’accord avec le mal qui défigure. Pas d’accord avec l’injustice qui humilie. Les anciens, qui se mettaient de la cendre sur eux, étaient de véritables insatisfaits, des indignés. Par cette matière morte, ils révélaient leur désir profond de vivre. C’est ce que nous expérimentons encore aujourd’hui. Le Carême s’ouvre avec un élément sale, peu cosmétique. Et pourtant, il est riche de sens. Avec ces cendres, nous montrons ostensiblement que nous choisissons Dieu pour vivre. Notre front manifeste notre volonté de ne pas nous laisser prendre au piège des ténèbres. C’est une marque de résistance contre les puissances destructrices du mal. Nous portons devant Dieu et devant les hommes notre désir de vivre loin du mal, loin du péché. Ces cendres expriment à la fois notre protestation, notre désaccord ; elles sont également une prière, un appel adressé à Dieu de nous venir en aide. Car ces cendres sont aussi le signe de notre faiblesse. Nous savons combien nous avons besoin de Dieu pour avancer. Lui nous ouvre les yeux et nous montre que nous ne sommes pas seuls. Il nous fait voir notre frère à qui peut-être nous devons demander pardon. Ensemble, nous prenons la route. Ces cendres sur nos fronts, en ce premier jour de Carême, sont le signe qu’avec Dieu un changement est possible. Frère Xavier Pollart, Lille |
Publié le 11 Février 2013
Vu dans la Vie (http://www.lavie.fr/actualite/religions/benoit-xvi-le-discours-de-sa-demission-11-02-2013-36267_395.php)
Voici la traduction des mots prononcés en latin par Benoît XVI, ce matin au Vatican, lors de l'intervention durant laquelle il a annoncé sa démission.
"Frères très chers,
Je vous ai convoqués à ce Consistoire non seulement pour les trois canonisations, mais également pour vous communiquer une décision de grande importance pour la vie de l’Eglise. Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien. Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle, doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière.
Cependant, dans le monde d’aujourd’hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l’Evangile, la vigueur du corps et de l’esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s’est amoindrie en moi d’une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m’a été confié.
C’est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’Evêque de Rome, Successeur de saint Pierre, qui m’a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005, de telle sorte que, à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le Siège de Rome, le Siège de saint Pierre, sera vacant et le conclave pour l’élection du nouveau Souverain Pontife devra être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire."
Publié le 8 Février 2013
Pardonner, moi ? Jamais !
Parfois, c'est ce que la colère nous fait exprimer, quand une blessure est trop grave, trop profonde...
Et pourtant, il y a des exemples de pardon qui nous surprennent, nous dépassent, nous laissent même admiratifs : un père qui pardonne au meurtrier de sa fille, Jean-Paul II qui rend visite à celui qui a tenté de l'assassiner... Jésus, sur la croix, pour que nous tous soyons pardonnés...
Notre foi en Christ nous appelle à réfléchir à cette démarche. A travers le sacrement de réconciliation, les chrétiens sont invités à vivre le pardon de façon particulière Mais le pardon est en nous, il n'est pas propriété d'une religion. Le pardon, nous le vivons aussi tous les jours. Un geste, un sourire, quelques mots pour re-souder une amitié fâchée, recoller un coeur brisé : "au fond, le pardon, c'est humain !"
Le pardon est tellement en nous, que nous avons été très inspirés pour le représenter...
Publié le 4 Février 2013
Et voilà, nous sommes en ligne, avec plein d'autres projets de la France entière, à vous de voir...
Retrouvez toutes les vidéos du concours, et votez pour celle que vous préférez en cliquant ici
http://www.bougetaplanete.org/videos