Publié le 29 Février 2012

BTP2012 Arques

 

Le thème de cette année : "Vivre en Paix"

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Rédigé par AEP Saint-O

Publié dans #Archives 2011 - 2012

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Publié le 25 Février 2012

Avertissement : Attention, ce texte est sérieux et sans image, il est possible que les jeunes enfants aient des difficultés à passer la troisième phrase...

 

Inspirés par Diaconia 2013, préparant d'ores et déjà le manque de prêtres criant à venir, nous avons voulu nous entraîner à faire des homélies, vous savez le commentaire que le prêtre fait après les lectures pour nous éclairer sur la Parole de Dieu, parfois il nous parle de calendriers de l'Avent pour chien, parfois il nous raconte des histoires, parfois on a du mal à suivre ses idées, parfois on décroche à la troisième phrases, si les deux premières ne sont pas trop longues.

Pas facile d'être un orateur intéressant et intéressé sur tous les textes de la Bible qui parfois sont hermétiques et ne nous inspirent pas du tout. En lisant ensemble les quatre premiers châpitres de l'Evangile de Marc, nous nous sommes rendus compte, outre le fait que l'Evangéliste élude sans honte "le début de l'histoire" (vous savez, la Nativité et tous ces trucs là) et commence en parlant non pas de Jésus, mais de Jean qui annonce sa venue, que lorsque nous lisons l'Evangile à la messe nous n'avions que des extraits, et que l'Evangile en entier représentait une histoire, avec une chronologie. Nous continuerons de découvrir cet Evangile d'ici la prochaine fois.

Mais c'est pas vraiment des textes de l'Evangile qu'on nous demande de commenter... Nous nous plongeons dans les livres de l'ancien testament en commençant par le Livre de l'Exode... (La première Alliance de Dieu avec les Hommes) Moïse est l'intermédiaire entre Dieu et les Hommes, le Peuple a entièrement confiance en Moïse et donc en Dieu qui établit sa première Alliance, ils ne se posent pas trop de questions, ils croient ! Cela nous renvoit à notre foi : n'avons-nous pas souvent besoin de voir pour croire, un peu comme des Saint-Thomas en puissance ? Le Peuple reçoit un message fort de Dieu par " des tonnerres, des éclairs, une nuée épaisse sur la montagne, et un son de trompe très fort", Moïse les avaient avertis que Dieu se manifesteraient et qu'ils devaient se tenir prêts. Nous mêmes ne sommes pas toujours capables de reconnaître ses manifestations de Dieu si quelqu'un comme Moïse ne nous ouvre pas les yeux pour devenir réceptif. Nous avons tous, sûrement, besoin d'un Moïse pour nous aider dans notre chemin de foi, et nous sommes aussi des Moïses pour d'autres que nous accompagnons. Qui est mon Moïse ? De qui suis-je le Moïse ?

La manifestation de Dieu est plutôt violente dans ce passage, bien visible, plus tard dans la Bible, Elie, le prophète, qui se réfugie dans la montagne refusant de s'estimer meilleur que ses pères (Elie sur la montagne), expérimente une autre manifestation plus humble de Dieu. Dieu n'est pas dans la tempête, Dieu n'est pas dans le tremblement de terre ni dans le feu, il est dans "le bruit d'une poussière de silence". Ce texte nous invite à reconnaître Dieu aussi dans les silences et à savoir nous mettre à son écoute parce qu'il ne passera pas toujours à grand fracas, et que souvent, dans le fracas de nos vies, nous ne sommes pas à l'écoute et avons toujours quelque chose à dire plutôt que d'écouter Dieu.

Samuel, lui, connait Dieu, il est déjà au service du prêtre Héli, mais il ne le connait pas personnellement, et il ne reconnait pas son appel dans la nuit (Dieu établit Samuel comme prophète) pourtant Samuel veille, comme les 10 jeunes femmes des Evangiles qui attendent l'époux. Certaines ne peuvent s'empêcher de s'endormir, d'autres veillent. Au début de l'Avent nous avons été inviter à veiller et à être toujours attentif. Samuel l'est mais ne reconnait pas Dieu qui l'appelle dans son sommeil. Alors qu'il croit, il est d'une certaine façon aveugle et c'est Héli, le vieux prêtre, aveugle physiquement, lui, qui lui rend la vue. Peut-être que chacun de nous est aussi souvent aveugle et ignore les appels de Dieu. Pendant ce temps de Carême, peut-être pourrions-nous prendre garde à nous mettre à l'écoute de Dieu.

Enfin le dernier livre n'est pas encore dans la Bible, et n'y sera certainement jamais. Il conte l'histoire d'une petite fille, Jade, qui sait que Dieu est présent en toute chose (les clins-Dieu), il est dans toute chose puisque c'est Lui qui a tout créé, le ciel, la terre, l'eau et le feu. Il n'est pas que dans les choses grandioses et sacrées. Dieu a tout créé mais a ensuite confié Sa Création à l'Homme et le laisse libre de ses choix, la Bible nous guide. Dieu est toujours là pour nous, et il se manifeste dans des milliers de petits événements de nos vies, même si nous n'y prenons pas garde, Il ne nous apporte pas des réponses toutes faites, mais nous aide à nous remettre en question et à avancer toujours pour vivre notre vie de Chrétiens.

Alors, finalement, Dieu c'est qui ? Chacun de nous, par ces petits textes, nous sommes penchés sur celui qui était Dieu pour nous, Dieu qui est toujours plus que ce que nous ne pourrons jamais imaginer...

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Rédigé par Les confirmands

Publié dans #Le coin des Sacrements

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Publié le 25 Février 2012

Célébrations des Rameaux

 

Samedi 31 mars

18 h

18 h 30

St Jacques (Tatinghem)

St Quentin (Longuenesse)

Dimanche 1er avril

 

 

10 h 

10 h

11 h

11 h

11 h

Cathédrale Notre Dame

Célébration de la Parole à St Jacques (Tatinghem)

Célébration de la Parole à la Chapelle Ste Croix (Longuenesse) Immaculée Conception (Haut Pont)

Chapelle Immaculée Conception (Wisques)

 

 

Célébrations pénitentielles

 

Vendredi 30 mars

19 h

Chapelle Ste Croix (Longuenesse)

Lundi 2 avril

14 h 30

Immaculée Conception

Mardi 3 avril

19 h

Saint Jacques (Tatinghem)

Mercredi 4 avril

14 h 30

Cathédrale Notre Dame

 

 

Confessions individuelles

 

Mercredi 4 avril

10 h à 11 h 30

Chapelle Ste Croix (Longuenesse)

Samedi 7 avril

10 h à 11 h 30

10 h à 11 h 30

16 h à 19 h 30

Cathédrale Notre Dame

Immaculée Conception (Haut Pont)

Chapelle Immaculée Conception (Wisques)

 

 

Semaine Sainte

 

Jeudi Saint 5 avril

avec les jeunes

19 h

Cathédrale Notre Dame

Vendredi Saint

6 Avril

 

12 h 15

15 h

19 h

Relais Ste Catherine (x)

Chemin de croix dans toutes les églises

Immaculée Conception (Haut Pont) avec accueil

des Jeunes qui ont participé au chemin de croix

Samedi Saint 7 avril

20 h

Cathédrale Notre Dame

Dimanche de Pâques

8 avril

10 h

 

10 h

11 h

11h

Cathédrale Notre Dame avec baptêmes d’enfants

en âge scolaire et 1ère eucharistie d’adulte.

Saint Jacques (Tatinghem)

Chapelle Sainte Croix (Longuenesse)

Chapelle Immaculée Conception ( Wisques)

 

(x) lecture méditée du récit de la Passion avec le groupe œcuménique de l’Audomarois

(suivie d’un repas léger tiré du sac)

 

 

Célébrations de la Parole pour les enfants et leur famille

 

Dimanche de Pâques

8 avril

10 h 30

10 h 30

Relais Ste Catherine (Longuenesse)

Immaculée Conception (Haut Pont)

 

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Rédigé par AEP Saint-O

Publié dans #Archives 2011 - 2012

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Publié le 24 Février 2012

Lucile, jeune de notre groupe collégiens, a effectué un stage au journal l'Indépendant. Voici son premier article !
Félicitations à elle..

Indépendant Lucile

L'Indépendant du Pas de Calais, 16 février 2012, page 8

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Rédigé par AEP Saint-O

Publié dans #Le coin des 5-4-3

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Publié le 22 Février 2012

Vous connaissez le site "Retraite dans la Ville" ? Lancé il y a quelques années par les frères Dominicains de Lille, le site propose des méditations quotidiennes, un éclairage sur la Parole de Dieu, une possibilité d'accompagnement... Il nous offre surtout de prendre le temps de prendre le temps. Et pendant ce Carême qui s'ouvre, voilà peut-être une bonne idée : s'inscrire sur le site de "Retraite dans la Ville" et se laisser surprendre par les méditations que vous recevrez chaque jour...

 

On vous en offre une pour la première, et on vous laisse découvrir le reste par vous-mêmes...

  

 

Beaucoup demandent : « Qui nous fera voir le bonheur ? » Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton visage !

 

Psaume 4, verset 7  

La clef du paradis, c’est le kiosque à journaux. Impossible d’en douter si on prend au sérieux les titres des magazines qui chaque semaine promettent de nous révéler, pour quelques euros seulement, les secrets d’une vie épanouie, équilibrée, rayonnante ; la formule du bonheur est toute simple : il suffit d’aller lire les conseils de la page 5.
Une chose est certaine : le mercredi des Cendres, qui marque aujourd’hui notre entrée dans le temps du carême, ne figure pas dans ces recettes de bonheur ! Sans doute ne suis-je pas seul à le voir revenir, chaque année, avec un peu d’appréhension, peut-être même de découragement. N’est-ce pas, pourtant, l’occasion que j’attendais de revenir à Dieu, de remettre un peu d’ordre dans ma vie dispersée, de m’occuper enfin de l’essentiel ? J’ai tellement envie de bien faire, de ne pas rester sourd à l’appel du Christ.

Je voudrais tant réussir mon carême ! Revenir à une prière plus régulière, rendre service aux autres, lire davantage l’Évangile, me rendre plus disponible pour mes proches, renoncer au superflu, faire l’aumône, cesser mes petits arrangements avec la vérité, résister à la colère… La liste de ce que je voudrais faire est si longue ! Et me voilà face au carême comme devant un dangereux exercice de trapèze : j’ai le vertige. Serai-je enfin à la hauteur de ce que Dieu attend de moi ?
Je sais bien que la tâche est trop difficile pour moi. Déjà, l’année dernière, et l’année d’avant, les mêmes efforts sincères n’avaient produit qu’un résultat décevant, bien loin des exigences radicales de l’évangile. On peut bien me parler des saints, ou de chrétiens héroïques qui, trapézistes prodiges, réussissent des figures acrobatiques étonnantes, avec aisance et souplesse. Je sais bien que moi, même avec beaucoup d’entraînement, je n’y arriverai jamais.

Alors à quoi bon réessayer ? Si c’est pour fêter Pâques avec pour seul bagage des espoirs déçus et un vague sentiment de culpabilité… Nous voilà en tout cas bien loin du bonheur proposé par les hebdos, et la promesse de Jésus ne semble résonner qu’avec une ironie cruelle : « Je suis venu pour qu’ils aient la vie, et qu’ils l’aient en abondance.»
Sauf à prendre Jésus au mot. Peut-être pouvons-nous vivre ce carême, non comme un impossible cahier d’exercices à remplir, mais comme un temps de vacances, comme un cadeau que Dieu nous fait, celui d’une vie pleine, joyeuse, accomplie. Non pas « faire le carême » - comme on fait ses devoirs - mais le recevoir. Plutôt que de chercher à accomplir ce qui fera plaisir au bon Dieu, je peux profiter de ce temps où Dieu va s’occuper tout spécialement de moi, me conduire avec patience, me parler, m’aimer.

Tout mon effort sera alors de le laisser agir, le laisser me donner, le laisser se donner à moi. Il faudra renoncer, bien sûr, à cette perfection que je rêve d’acquérir à la force du poignet. Mais est-ce bien la perfection que Dieu veut pour moi ? N’est-ce pas plutôt la sainteté, c’est-à-dire la vie avec lui ?
Cette voie-là est évidemment plus simple, et probablement plus efficace que la première : si Dieu prend les choses en main, sans doute y arrivera-t-il mieux que moi. Est-elle pour autant plus facile ? Ce n’est pas si sûr. Car si Dieu ne me demande pas de réussir d’époustouflantes acrobaties, acquises au terme d’entraînements intensifs, me menant toujours plus haut de trapèze en trapèze, il attend de moi une chose toute simple, qui ne réclame qu’un instant, mais plus exigeante que tout le reste : que je me laisse tomber dans ses bras.

Frère Adrien Candiard
Couvent de Lyon

Traduction liturgique de la Bible : ©AELF - Paris - Tous droits réservés.

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Rédigé par AEP Saint-O

Publié dans #Dons de Dieu

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Publié le 22 Février 2012

 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu

 

01 Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Si vous voulez vivre comme des justes, évitez d’agir devant les hommes pour vous faire remarquer. Autrement, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux.

02 Ainsi, quand tu fais l'aumône, ne fais pas sonner de la trompette devant toi, comme ceux qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense.

03 Mais toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que donne ta main droite,

04 afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra.

05 Et quand vous priez, ne soyez pas comme ceux qui se donnent en spectacle : quand ils font leurs prières, ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et les carrefours pour bien se montrer aux hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense.

06 Mais toi, quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra.

16 Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme ceux qui se donnent en spectacle : ils se composent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu'ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense.

17 Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ;

18 ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra.

 

*

*          *

 

Alors que les liturgies orientales parlent du «grand et saint samedi» en évoquant, par une méditation poignante, l’absence de Dieu et Jésus au tombeau, sans doute que la liturgie catholique pourrait remettre à l’honneur le mercredi… Il passe bien souvent à la trappe dans un monde surmédiatisé, où tout le monde est plus attiré par ce qui brille que par ce qui est discret… N’aurait-on pas à gagner quelque chose en évoquant la beauté et la grandeur du mercredi des cendres ?

 

Beauté. Parce que son dépouillement n’en est pas pour autant insignifiant. Bien au contraire, c’est toute la tendresse de Dieu et son Amour miséricordieux qui y est mystérieusement caché… Comme un graine enfouie dans la terre et que l’on ne voit pas…

Grandeur. Parce que le geste même d’entrée en carême par la « signiation » avec les cendres sur notre front, nous dit déjà tout le mystère de Pâques dans notre vie ! D’ailleurs, il n’y a que cela comme geste qui différencie du temps ordinaire… Comme quoi, on passe d’un temps liturgique à un autre, sans presque sans rendre compte. C’est quelque chose qui se joue «le secret», dans «l’intériorité», dans cette recherche permanente du «caché».

 

 

Alors essayons de découvrir ce qui se passe à l’intérieur, passons la porte pour y être initié…

 

Il y a d’abord un geste….

Geste barbant et monotone pour certains, friands de sensations fortes…

Geste au combien dépouillé, mais au combien signifiant pour celui qui veut le comprendre…

 

Faire un signe de croix sur le front…

Un signe de croix sur le front…. D’ailleurs pourquoi le front ? Peut-être que tu ne t’en souviens pas et que le souvenir est trop loin. C’est par ce même geste que ta vie de croyant dans la communauté chrétienne a commencé. C’est par ce geste que la relation profonde avec Dieu a commencé pour toi : c’est par un signe de croix sur le front que l’on commence la liturgie baptismale, geste des commencements et geste d’accueil. Le prêtre, les parents, parrains et marraines vont poser ce même geste sur celui qui va être baptisé. Ainsi la démarche d’introduction du carême te replonge directement à la source, au commencement. C’est un geste qui fait le lien entre ta vie d’aujourd’hui, et ce qui s’est passé au début. C’est en quelque sorte retrouver tes racines les plus profondes. Racines de communion avec les autres croyants. Mais également racines de communion avec Dieu le Père. Ainsi le carême t’invite dès le début à retrouver tes racines les plus profondes, à plonger aux sources même de ta vie humaine et spirituelle.

 

… Avec de la cendre…

Là aussi, pourquoi de la cendre ? Un simple signe de croix sur le front ne suffit pas ? Pourquoi y adjoindre cette matière qui salit ?

La cendre est déjà un élément biblique qui rappelle le sens même de la conversion. Se rouler dans la cendre lorsqu’on se rend compte du mal que l’on a pu faire, tel était le geste des prophètes de l’Ancien Testament lorsqu’ils voulaient changer de vie.

La cendre dans la Bible n’avait pas une dimension culpabilisatrice. Encore moins un sentiment d’angoisse et de peur. Bien au contraire se recouvrir de cendres était le signe de la confession de foi en la miséricorde de Dieu. Les prophètes et les rois de l’Ancien Testament ont, à ce moment là, exprimé de sublimes prières pour confesser la miséricorde et l’amour de Dieu.

Dans la mythologie antique des pays babyloniens, qui ont largement influencé l’Ecriture des récits bibliques, la cendre a une connotation assez forte. Elle est un rappel lointain de la poussière avec laquelle Dieu a façonné l’humanité. C’est un signe de naissance, de création. Mais c’est également un signe de re-naissance, de re-création. Il n’y a qu’à penser au mythe grec du phœnix, qui renaît de ses cendres.

 

Mais n’oublions pas l’essentiel…. La cendre est avant tout l’engrais du pauvre. C’est un fertilisant. Modeste certes, mais efficace… La cendre c’est ce que l’on jette sur la terre des jardins pour la fertiliser. Alors c’est le signe d’une vie qui va germer, qui va grandir…

 

Alors tu vois, la cendre dont ton front va être recouvert n’a pas une connotation culpabilisante ou bien humiliante. Ce n’est pas t’enfoncer encore plus dans ton mal. Au contraire, c’est une promesse qui va s’ouvrir. Signe de renaissance, de « re-création ». A partir de ce moment, quelque chose est appelée «à germer», à grandir dans ta vie, alors que peut-être tu te crois sans vie, sans projet, accablé par la solitude sous toutes ses formes

Comme la personne, humble et modeste, qui répand sur sa terre vide d’existence les cendres pour la fertiliser et la rendre riche, le geste du mercredi des cendres te fait devenir cette terre. C’est toute ta vie, avec ses déserts, ses friches, qui va devenir un sol riche, pour que quelque chose puisse germer

C’est déjà le don de Dieu à travers le mystère de la Croix, que tu vas pouvoir retrouver. La cendre évoque un mystère de conversion et un mystère de confession. Conversion parce que ta vie est appelée à changer. Confession parce que tu seras amené à redire ta foi en l’amour de Dieu et en sa miséricorde. Alors comment comprendre ce mystère de conversion et ce mystère de confession ?

 

Ecoute alors la formule qui accompagne le geste, une phrase en 2 parties.

 

«  Convertissez-vous, croyez à l’Evangile… »

 

Et c’est par cette simple formule que nous recevons, au début de chaque carême, les cendres sur notre front. Geste antique au combien répété, tout au long de l’histoire de la liturgie.

 

On te dit d’abord «Convertissez-vous et croyez à l’Evangile». Cette gradation dans les termes n’est pas là au hasard. On pourrait mettre la foi en avant, et se convertir, comme en réponse à notre confession de foi. Or là, la liturgie nous invite d’abord à nous convertir, à faire un changement concret dans notre existence. Puis, de croire à l’Evangile, c'est-à-dire à confesser notre foi en Dieu, qui est notre Sauveur.

La phrase est symboliquement très forte dans le langage biblique. Déjà Isaïe invite à la conversion du cœur, plutôt qu’aux paroles liturgiques. Déjà Isaïe montre que la conversion se traduit par des gestes concrets de partager le pain avec celui qui a faim, de « errer » avec celui qui est comme enfermé dans ses problèmes, à cause de ses fautes. Jésus dans l’Evangile le redit à sa manière, avec sa formulation très codifié, très répétitive. Si Jésus insiste tant sur la dimension de secret, c’est peut-être pour mieux mettre en valeur ce qui vient du plus profond de nous-mêmes. Le culte de l’apparence nous fait rester à l’extérieur, et nous restons hors de nous-mêmes et de notre intériorité. La conversion, n’est pas une accumulation extérieure, mais un changement radical, qui vient du plus profond de nous et qui se manifeste dans les gestes concrets. Se convertir, c’est faire les choses avec son cœur Se convertir, c’est du plus profond de nous, mettre tout ce qui fait notre vie au service de la charité en acte, de la vie bonne, et de la sagesse. Se convertir c’est vraiment faire advenir notre humanité dans ce qu’elle a de plus grand et de plus beau. Se convertir c’est, du fond de notre cœur, changer notre quotidien. Cela passe par un travail profond sur notre propre humanité. Ainsi cette première partie t’invite à ne pas faire semblant, change vraiment ton quotidien. Faire grandir sans cesse ton cœur. Faire grandir sans cesse tes capacités à aimer à te donner. Pour changer. Mets tes pas dans ceux de Jésus-Christ, et suis sa Parole. Pourquoi suivre sa Parole ?

 

«…Croyez en l’Evangile»… Voilà la boussole pour guider ton changement de vie. Beaucoup changent de manière de vivre, mais est-ce à la suite de l’Evangile ? Si tu veux changer ta vie, tu ne peux pas faire ce que tu veux, ce que tu juges bon pour toi et pour les autres. L’exemple de la vie de Jésus est essentiel. Sa Parole est là, pour toi aujourd’hui pour te venir en aide. Est-ce que tu crois que Jésus peut t’aider, par sa Parole et l’exemple de sa vie, à discerner ? En t’approchant et en manifestant ton désir pour recevoir les cendres, c’est le désir de ta conversion, de ton changement humain que tu manifestes. Mais c’est aussi un appel à reconnaître que seul tu ne le peux pas. Tu as besoin d’aide et Jésus seul peut te l’apporter par sa Parole. En te disant «… Croyez en l’Evangile» le prêtre t’invite alors à renouveler ta foi. Tout comme les prophètes et les rois, qui en se mettant dans la cendre adressaient à Dieu leur foi et leurs prières, tu es invité à faire de même. Ce sera à toi, de prendre le temps du carême pour renouveler ta foi, et retrouver tes racines profondes. Ce sera à toi de retrouver le sens même de ton engament de foi. Le carême pourra alors être le moyen de te demander si tu crois en Dieu, en celui que Jésus est venu révéler. Faire donc grandir en toi la foi, voilà un autre élément pour le carême

 

Tu veux approfondir la foi. Cela implique, que dans le même mouvement, tu changes concrètement ta vie. Tu veux changer concrètement ta vie. Cela implique, que dans le même mouvement, tu approfondisses ta foi, car sans Dieu, nos efforts sont vains.

 

 

Alors que la dynamique de ce geste simple et dépouillé,

Te communique toute sa richesse, et

Qu’il te pousse sur le chemin du carême…

 

Un chemin de promesses…

 

Grandir en humanité, grandir en spiritualité…

 

http://paroissecatho.boulay.free.fr/meditation_pour_le_mercredi_des_cendres.html

 

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Rédigé par AEP Saint-O

Publié dans #Dons de Dieu

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Publié le 22 Février 2012

Rédigé par AEP Saint-O

Publié dans #Archives 2011 - 2012

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Publié le 22 Février 2012

Je suis semblable aux cendres, Seigneur,
à ces poussières grises et mortes,
lorsque s’ouvre la jalousie
qui refroidit mon amitié,
lorsque j’autorise la bouderie
à écarter le sourire de mes lèvres.
Lorsque je permets à l’égoïsme
de gonfler en moi
et de remplir toute la place en mon cœur
jusqu’à empêcher de penser aux autres,
lorsque je T’oublie, Seigneur, et que je laisse s’éteindre
ma confiance en Toi !

Je ne suis pas uniquement
cendres, Seigneur !
sous mes cendres, Tu le sais,
Toi qui me connais, dorment des braises
attendant d’être ranimées.

Seigneur, allume mes braises
pour qu’à nouveau brûle, vive et joyeuse,
la flamme de mon amour pour Toi
et pour mon prochain !

Charles Singer

 

   

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Rédigé par AEP Saint-O

Publié dans #Le coin Prière

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Publié le 19 Février 2012

Rédigé par AEP Saint-O

Publié dans #Archives 2011 - 2012

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Publié le 18 Février 2012

Les carnaval de Dunkerque vient de prendre fin, et nous sommes entrés en Carême la semaine dernière, mais l'aumônerie s'autorise une petite entorse au calendrier et t'invite à son carnaval :

Le Mercredi 7 Mars 2012 de 15h à 18h!

 Organisé au profit du CCFD (Comité Catholique contre la Faim et pour le Dévelopement), pour 5 euros, viens déguisé pour profiter des animations :

crêpes à volonté 

- un loto (plein de lots sympas à gagner) 

- un concours de déguisement

- et plein d'autres jeux toute l'après-midi ! 

 

Invitation-CarnavalAEP.jpg

 

Participation : 5 euros, reversés au CCFD

Viens tenter ta chance au loto ! photo-copie-1.JPG

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Rédigé par AEP Saint-O

Publié dans #Archives 2011 - 2012

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